Menaces de mort des élus LFI contre Macron, que dit le Code pénal ?

Menaces de mort : que dit le Code pénal ?

 

Ainsi, la menace de mort est un message verbal ou écrit visant à porter atteinte à la vie d’autrui. Les deux éléments de la liste ci-dessous doivent être réunis pour que ce délit soit constitué :

  • L’élément matériel : les menaces de mort tenues à voix haute doivent être réitérées. Toutefois, si les propos menaçants prennent une forme matérielle, la réitération n’est pas requise. Néanmoins, ils doivent être matérialisés par une iAinsi, la menace de mort est un message verbal ou écrit visant à porter atteinte à la vie d’autrui. Les deux éléments de la liste ci-dessous doivent être réunis pour que ce délit soit constitué :

  • L’élément matériel : les menaces de mort tenues à voix haute doivent être réitérées. Toutefois, si les propos menaçants prennent une forme matérielle, la réitération n’est pas requise. Néanmoins, ils doivent être matérialisés par une image, un écrit ou tout autre objet.

  • L’élément moral : l’auteur de l’infraction doit avoir eu l’intention de la commettre. En d’autres termes, les menaces doivent être volontaires.

Les menaces de mort prononcées par les élus LFI dimanche 7 mai devant le siège de Renaissance «  Louis XVI, Louis XVI on l’a décapité , Macron, Macron on peut recommencer » réunissent à l’évidence des deux conditions.

Il faut savoir que l’auteur de la menace de mort risque 3 ans de prison et 45 000 € d’amende (article 222-17 du Code pénal).

 

Ce qui est encore plus terrifiant que ces menaces elles-mêmes c’est l’espèce de jouissance macabre et morbide qu’on pouvait lire sur les visages des militants LFI.

 

 

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