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N'est-il pas temps de modifier la loi sur la diffamation ?

 

 

Mon procès en diffamation en direct.
      Dans les jours qui viennent je vais passer devant le Tribunal correctionnel.
On m'accuse d'avoir, dans mon blog, diffamé la tutrice  qui a exercé la tutelle de ma mère de juin 2014 à août 2017.
Selon moi ce procès a deux buts :
1° Rapporter une certaine somme d'argent à la tutrice et à son avocate.
2° Me réduire au silence  parce que depuis deux ans je dénonce les abus tutélaires  sur mon blog.
 Je savais pertinnement, quand j'ai commencé ce blog, qu'il allait m'attirer baucoup d'ennuis sur le plan judiciare et je l'ai écrit très clairement sur ma page d'acceuil du site dès 2016.
Et, de fait, depuis cette date je fais l'objet de représailles judiciaires :
_Convocations à la police ou à la gendarmerie
_ Mise en demeure de fermer mon site  etc. etc.
et depuis un an je suis carrément  mise en examen pour diffamation...
Je m'attendais bien évidemment à un procès en diffamation , je ne suis pas une oie blanche, et je ne pleure pas sur mon sort.
Non seulement ce procès en diffamation ne m'impressionnait pas mais je l'ai recherché, je l'ai provoqué en toute connaissance de cause.
Je  pensais , assez naïvement, que ce procès serait bénéfique dans la mesure où il me permettrait de mettre en lumière et de dénoncer les agissements de la tutrice de ma mère et bien sûr, au delà de ce cas particulier, les agissements de nombreux tuteurs ...
Or  le Juge d'instruction qui m'a reçue dans son bueau, il y a 8 mois,  a été très clair :
Je n'aurai aucune possibilité de me défendre, le jour du procès : du haut de sa tribune, le Juge ,  sans avoir examiné aucune des pièces que  je possède pour ma défense,  car j'ai toutes les preuves que mes accusations contre la tutrice sont vraies et non mensongères,  décidera sans même m'avoir écoutée ni avoir lu aucune de mes 400 pièces, si je suis ou non coupable de diffamation...
   Je trouve inadmissible d'être privée du droit de ma défendre ! je paye mes impôts merde !
Donc  comme je ne pourrai pas  parler le jour de mon procès   et bien je vais me donner la parole sur mon blog et présenter ma défense.

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Commentaires: 4
  • #1

    JM KANINDA (mardi, 04 septembre 2018 18:39)

    Bonjour Madame FLEURIOT,

    Je ne peux aller plus avant sans avoir fait 2 choses.
    La première c'est de saluer votre courage et votre soif légitime d'obtenir justice puisque le besoin ou "soif" de liberté(1), de dignité(2). de justice(3) et le besoin de sécurité y compris la sécurité juridique en pré-requis... sont des aspirations universelles.

    Chapeau bas chère Madame car à votre échelle ou niveau vous menez un combat, une lutte de même nature quoique de dimensions différentes que celle menée par Nelson MANDELA, le Mahatma GANDHI ou Martin Luther KING au sujet de Madame Rosa PARKS.

    La seconde c'est de vous assurer de mon soutien (pas du bout des lèvres ou platonique) mais in concreto... en pratique. Au plan argumentaire ou intellectuel(1), technique juridique(2), technique judiciaire(3), stratégique(4), tactique(5), psychologique(6), moral ou éthique(7) si vous le souhaitez bien entendu... en appoint ou complément de ce que vous faites déjà si bien toute seule... depuis plusieurs années sans avoir demandé des forces adjuvantes à votre cause.

    Je termine cette courte intervention ou candidature à vous épauler (si du moins vous le souhaitez ou en ressentez le besoin) par quelques citations/réflexions qui vous donneront l'état d'esprit dans lequel je reste disposé de coopérer avec vous dans le sens et la direction que vous seule restez maîtresse.

    1. - "Ne l'oubliez jamais : celui qui laisse passer une injustice ouvre la porte à la suivante." Chancelier Willy BRANDT à Berlin le 18 septembre 1982

    2.- "Lorsque le crime se pare des oripeaux de l'innocence, par un retournement qui est propre à notre temps, c'est l'innocence qui est sommée de fournir des justifications." Albert CAMUS cité par Jean De CODT, conseiller pénaliste à la Cour de cassation de BELGIQUE dans son excellent ouvrage "De la nullité de l'instruction et du jugement." paru en mars 2006 aux éditions LARCIER/Bruxelles

    3.- "On ne saurait tolérer que les tribunaux manient les qualifications en fonction des résultats qu'ils souhaitent obtenir dans le cas d'espèce car à partir du moment où l'impressionisme tient lieu de règle, le déclin du droit n'est pas loin." Prof. R. PERROT Rev. Trim. Dr. Civ. 1984 p.559 cité par Madame la Prof. Gilberte CLOSSET-MARCHAL in RCJB 1995 p. 660

    Vous êtes lucide et avez bien compris que vous n'aurez pas un procès équitable conforme aux règles et lois du peuple français; c'est donc un procès d'intimidation pour ne pas dire politique auquel vous ferez face c'est-à-dire un procès au cours duquel la vérité ne sera pas recherchée. Encore moins sa manifestation puisqu'elle restera accrochée dans les vestiaires réservés aux magistrats notamment ceux de la juridiction d'instruction qui, à vous lire, au lieu de juger en pesant le pour et le contre (à charge et à décharge) ont choisi de faire triompher une opinion. Ce n'est pas ce qui est attendu d'un juge... disait mon avocat Maître Jacques VERGES.

    Mais c'est un procès que vous finirez par gagner puisque vous êtes dans la meilleure des positions puisque vous êtes la partie défenderesse : c'est sur le Ministère Public qui a le monopole de l'action publique que pèse le fardeau de prouver les allégations qui ont été qualifiées juridiquement comme étant de la diffamation.

    J'ai derrière moi l'expérience et l'assurance d'avoir gagné contre l'Etat Belge devant le Conseil d'Etat belge le 04 février 1998 (arrêt du C.E. n° 71.554 KANINDA MULENGI MAJAMBU versus E.B. représenté par son Ministre de la Sante publique et de la Famille) et récemment en date du 10 avril 2018 d'avoit fait barrage devant la Cour de cassation de PARIS aux manoeuvres dolosives de Dame Dominique DURIN-KARSENTY, Rapporteur de la Cour de cassation visant à couvrir l'arbitraire et les excès de compétence de la Cour d'appel de ROUEN (chambre correctionnelle le 07 septembre 2016) sous son dossier n° A1782017.

    Si vous pensez que je peux vous être utile comme soutien d'appoint, ma porte vous est ouverte mais c'est vous qui, en dernière analyse, déciderez de ne pas suivre mon conseil ou au contraire de le suivre en tout ou en partie... selon votre libre arbitraire.

    Bon courage.

    JMK

  • #2

    JM KANINDA (mardi, 04 septembre 2018 19:12)

    Rebonjour Mme FLEURIOT,

    Sur le plan pratique et pour être pragmatique,
    1°- quelle est la date d'audiencement ou instruction d'audience ?

    2°- quelles sont les préventions précises (nombre) et claires (nature, libellé) retenues à votre encontre par le Ministère Public

    Par souci de discrétion et d'efficacité, si bien entendu vous le souhaitez, nous pouvons en parler au téléphone.

    JMK

  • #3

    JM KANINDA (mardi, 04 septembre 2018 20:51)

    ERRATUM - CORRIGENDUM :

    Au lieu de lire...
    "Je termine cette courte intervention ou candidature à vous épauler (si du moins vous le souhaitez ou en ressentez le besoin) par quelques citations/réflexions qui vous donneront l'état d'esprit dans lequel je reste disposé de coopérer avec vous dans le sens et la direction que vous seule restez maîtresse."

    IL CONVENAIT évidemment de lire : "Je termine cette courte intervention ou candidature à vous épauler (si du moins vous le souhaitez ou en ressentez le besoin) par quelques citations/réflexions qui vous donneront l'état d'esprit dans lequel je reste disposé de coopérer avec vous dans le sens et la direction DONT vous seule restez maîtresse."

    Je ne doute pas que, dans le contexte, vous aviez déjà SPONTANEMENT corrigé. Mais les choses vont encore mieux lorsqu'elles sont dites ou précisées.

    Bien le Bonsoir chez vous. JMK

  • #4

    JM KANINDA (jeudi, 06 septembre 2018 18:53)

    Kikou ?
    Comment les choses se sont-elles passées ?
    Avez-vous eu recours au joker qu'est l'article 6 de la CEDH ?
    Sur le coup de 15h20 à 15h30, je vous ai envoyé sur votre boîte électronique la stratégie et la vision panoramique pour la suite... et enfin à titre d'illustration la PREUVE par des éléments factuels objectivement vérifiables COMMENT la corruption gangrène le microcosme de la haute magistrature par L'INOBSERVANCE des REGLES EDICTEES par l'Assemblée Nationale ou Représentation Nationale du peuple français.

    En attendant le plaisir de vous entendre au téléphone, recevez chère Madame tous mes hommages. JMK