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Comment les notaires ont torpillé la loi Macron pour préserver leurs avantages et privilèges

 Merci de cliquer sur le lien ci-dessous pour lire ce très intéressant article de Capital qui explique de façon très claire comment les notaires ont torpillé la réforme de Macron pour préserver leurs avantages et privilèges.

J'ai beaucoup de mal à comprendre, pour ma part, comment les Français, toujours en train de gueuler pour un oui ou pour un non et de chialer sur leur sort continuent de s'écraser mollement  face aux criants abus d'une profession scandaleusement privilégiée.

http://www.msn.com/fr-fr/finance/immobilier/comment-les-notaires-ont-torpill%c3%a9-la-r%c3%a9forme-macron-pour-pr%c3%a9server-leurs-privil%c3%a8ges/ar-BBNdpBx?ocid=iehp

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Commentaires: 1
  • #1

    Daniel Pisters (vendredi, 14 septembre 2018 19:17)

    Je n'ai pas le temps de lire l'article maintenant. Il faudrait approfondir la question du corporatisme qui n’est évidemment pas nouvelle. Les notaires, croque-morts, croque-mitaines qui vous font même redouter ce qui devrait être un plaisir compensant plus ou moins le deuil, susceptible d’adoucir celui-ci lorsqu’il est sincère et profond comme celui que j’ai subis après la perte de mon père : l’héritage. Les notaires sont l’arrière-garde de la rapacité de l’État, une arrière-garde très solidement ancrée dans des traditions médiévales qui frôlent la torture : ma notaire flamande n’a-t-elle pas demandé à ma maman et moi de remettre le contenu du porte-monnaie de mon père, pour que quelques pièces n’échappent pas aux griffes du PLUS GRAND VOLEUR qu’est l’État. Torture morale quand vous êtes en plein deuil, sentant encore en vous les secousses propageant pendant des mois, des années le choc sismique de la Perte d’un être cher. Maman et moi sommes sortis de la Cure plus démoralisés encore qu’en y entrant. D’ailleurs, en entrant dans le bureau du maître (une femme), car ça se fait appeler maître aussi les notaires, nous ressentîmes une impression fort désagréable en voyant un trognon de pomme trôner sur une pile de dossier. La notaire entra enfin dans son bureau, qui, quoique jeune encore, avait une face de rat grisâtre dont augurait la pomme rongée. Elle s’était parée d’une robe de velours tout à fait pareille à celles que pouvait s’offrir ce genre de notable aux moyen-âge et ses mains flottaient devant elle comme en suivant les mouvements houleux de l’étoffe riche. Une apparition sinistre, qui se serait détachée comme en flottant sur un nuage de quelque cortège folklorique flamand plein d’opulence, mêlant le grotesque à la farce carnavalesque bon enfant comme si elles pouvaient tromper sur le croquemitaine ainsi déguisé en lui-même.
    Très peu de temps après la perte de mon père, un homme encore assez jeune ayant la responsabilité d’un centre sportif dans un collège en Belgique, nous raconte ceci après deux heures de sport. Il venait de perdre sa fille aînée encore très jeune, genre d’AVC doublé d’une anomalie cardiaque non détectée jusque-là. Coup de téléphone le soir depuis l’appartement où la fille faisait « la boum » avec des copains et copines. Effondrement. Les parents tombent à genoux, inconsolables devant le corps rigidifié de la jeune fée à la morgue.
    Les parents lui avaient constitué une épargne qui aurait logiquement dû être ajoutée à celle de sa petite sœur. Mais non ! Un notaire, représentant de l’inhumaine rapacité de l’État, y prélève un impôt diminuant le montant de moitié, sinon plus. On s’attaque même à l’épargne que les parents ont constitué pour leur enfant. Un commerce de la mort en vertu du droit notarial qui dédouane ceux qui se destinent à sucer la moelle des nourrissons, à plonger leurs griffes dans la tirelire des adolescents qui se sont éteints trop tôt, comme dans la cassette des vieillards et qui s’érigent sur un immense ossuaire et tas de cendre où tous les âges se confondent, nivelés par ce même coup de faux dont ils tiennent le manche avec un zèle servile.
    Il faudrait examiner les relations des corporations, des ligues qui se protègent de l’État tout le servant.