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Si la Chambre des Notaires couvre un notaire fautif et que le client du dit notaire disjoncte...

Je me pose une question  et je pose cette question aux notaires ou aux " clercs passionnés " qui lisent ce blog 

Je précise encore une fois  que l'opinion de Mr ou Mme Durand ne m'intéresse pas  , je les prie de garder leur opinion ou commentaire pour eux, vu ?

Donc, voilà ma question : imaginons qu'un notaire laisse une banque _ en l’occurrence je pense à la BNP mais ça pourrait être n'importe quelle autre banque - voler  un défunt dont il gère la succession.

Imaginons que les héritiers de ce défunt  prennent un avocat  qui rappellerait au notaire ses devoirs.

Imaginons que ce notaire envoie chier l'avocat dans les grandes largeurs en le menaçant de représailles...

Imaginons que les héritiers disjonctent et qu'un drame soit commis .. la question que je me pose est la suivante :  est ce qu'on  peut imaginer que  la Chambre des Notaires  et le Procureur de a République qui en  fermant les yeux sur les agissements du Notaire en question auraient poussé les clients de ce notaire à se faire justice eux-mêmes - est-ce que la responsabilité de ceux qui ont fermé les yeux serait engagée ?

C'est une question que je me pose de temps en temps.

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Philippe (samedi, 13 octobre 2018 13:12)

    En France, où le vice et la violence sont honorés, la bêtise fait la loi, et la faiblesse est un crime.
    On la condamne.

  • #2

    daniel.pisters@telenet.be (mardi, 16 octobre 2018 09:43)

    Il y a une légère contradiction dans votre énoncé (et vous savez que je vous apprécie assez pour ne me permettre à votre égard qu'une critique constructive, ou une simple observation): vous dites que l'opinion des Dupont-Durant ne vous intéresse pas, mais vous posez une question d'opinion, qui contient déjà la réponse de façon implicite, sinon explicite. Il est évident que les autorités qui ferment les yeux sur un mécanisme pousse-au-crime sont criminelles. Les magistrats ont beau jeu de prétendre faire abstraction de la dimension émotionnelle et d'une surcharge qui conduit naturellement à l'explosion. Probablement même que ça les arrange, car leur victime devient alors coupable. D'ailleurs n'oubliez ce que je vous ai déjà fait observer, et que j'ai relevé dans l'essai de Didier Fassin "Punir, une passion contemporaine". L'auteur cite un sociologue allemand du XIXème si je ne me trompe : "On est pas puni parce que l'on est coupable, on est coupable parce que l'on est puni". Ma maman qui avait (et a) encore des éclairs de génie et non de simple lucidité à 88 ans, me dit: "L'Etat fabrique ses assassins". Elle ne pensait (ni moi-même d'ailleurs, que nous deviendrions 20 ans plus tard les victimes de cet Etat sur lequel je crache, défèque et vomis en me barattant le fond de la gorge avec des glaires venimeux. Ma pulsion criminelle est sans limite comme ma haine, et je me demande parfois par quel miracle, sinon celui de l'instinct de conservation, la peur de la prison, je parviens à contrôler cette pulsion infiniment destructrice et qui s'assimile certainement à la pulsion de mort au sens freudien. Je la canalise pour parvenir à une destruction efficace du système et en utilisant, si possible, ce système lui-même. Je vous rappelle cette parole de ce stupide flic de quartier (il y en avait même trois!) accompagnant ces fouines d'assistants sociaux lorsqu'ils sont venus chercher ma mère en pleurs et s'accrochant à moi. Le benêt en uniforme se penche sur elle et lui dit: "C'est l'Etat qui veut ça, madame". Rapt, kidnapping étatique d'un être cher, le plus cher au monde, sous vos yeux: n'est-ce pas fabriquer un assassin?

  • #3

    daniel.pisters@telenet.be (mardi, 16 octobre 2018 10:12)

    Je me corrige: c'est évidemment 2 ans et non 20 ans plus tard que la racaille d'assistants sociaux et la flicaille sont venus s'emparer de ma maman. Comme je vous l'ai déjà écrit, j'avais donné mon accord au assistants sociaux car j'avais réalisé que le CPAS (OCMW en Flandre) est une dictature dans cette dictature qu'est la Belgique et qu'il est donc impossible de contrer ses décisions arbitraires. Etait-il nécessaire d'aggraver le choc de la séparation ressenti par ma maman en la confrontant à des flics en plus!? Comme une criminelle! Elle aurait pu en mourir à l'instant. L'OCMW, la juge de paix et les valets en uniforme sont donc des criminels, sans égard pour la santé susceptible d'être précaire d'une personne de quatre-vingt-dix ans. L'inconscience des autorités est criminelle. L'inconscience de l'Etat belge est criminelle dans ce cas, cette situation particulière marquant le début du cauchemar, tout le reste de l'affaire, ce qui précède et ce qui suit, relevant d'une combine et d'une forme de criminalité organisée et donc parfaitement consciente. Je m'éloigne peut-être du sujet puisque votre article concerne les notaires, mais il est évident qu'ils font partie de la chaîne de production de bénéfices éhontés pour l'Etat et certaines de ses institutions. Lire mon document "Chez le notaire", en présence de l’administrateur de biens et de la personne de ma mère (le "tuteur"). Je ne pense rien de mal du notaire en particulier, qui m'a paru correct, autant que cela soit possible dans ce rôle. Mais finalement, on en arrive là, devant le notaire, à l'issue d'une procédure de sortie d'indivision qui est d'ailleurs tellement confuse que je ne suis même pas sûr que cette "sortie" ait eu lieu formellement. D'ailleurs, le but de la loi n'est pas d'établir clairement les choses, mais de parvenir au terme d'un processus qui profite à ses acteurs dans le flou le plus péjorativement "artistique". On dit que la Belgique est le pays du surréalisme, sous entendu évidemment par ironie: sous-réalisme.