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Peut-on ou non employer le mot de 'négationnistes' pour ceux qui nient ou minimisent les abus tutélaires ?

Peut-on ou non employer le terme négationniste pour ceux qui nient ou minimisent les abus tutélaires ?

 Faurisson," l'inventeur "du négationnisme  est mort aujourd'hui.

 Curieuse coïncidence  je me suis fait sèchement reprendre par une internaute sur FB pour avoir traite de " négationnistes "  ceux qui nient les dégâts et les atrocités liés aux dérives du système tutélaire.

J'avais bien entendu mis le mot " négationnistes " entre guillemets  mais cela n'a pas suffi ...

Cete dame s'est dite choquée de me voir employer ce terme.

Moi ce qui me choque profondémment 

Moi ce ne sont pas les mots qui me choquent mais les faits :

Par exemple qu'un tuteur s'accroche comme une sangsue à un " protgé " qui n'a pas besoin de lui parce que ce tuteur a besoin de bouffer et de garder sa proie sous la main..

Ce qui me choque  c'est ce ton de supériorité intolérable avec lequel un tuteur s'adresse à un " protégé " qu'il traite comme un inférieur ...

Ce qui me choque c'est que des vieilles dames, comme ma mère par exemple, se fassent voler par leur tuteur .

Bon je m'arrête là   car la liste de ce qui me choque serait bien longue.

Ce qui me choque aussi c'est tous ceux qui" savent " ce qui se passe dans les tutelles:  pas de vagues n'est-ce- pas  surtout pas de vagues.

Moi c'est cette lâcheté absolue qui me choque.

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Commentaires: 8
  • #1

    CHEVREL PHILIPPE (mardi, 23 octobre 2018 21:45)

    Madame; je ne peux m'empêcher de faire un commentaire tellement tous ces abus de la justice me rendre dingue . Juste un petit mot : on appel ça de la corruption, pourtant, il parait qu'il y a des lois ! -Oui; vous savez, les lois de la République. Dommage que personne ne les applique ! - Ou elle est la liberté, l'égalité et la fraternité dans le pays qui se dit pays des droits de l'homme ? -Pourtant quant on écoute nos politiques, ils parlent tous parait-il de démocratie .

  • #2

    daniel.pisters@telenet.be (mercredi, 24 octobre 2018 03:43)

    (I) « Négationniste » est tout à fait approprié (il faut dire « adéquat » car « approprié » est un exemple particulièrement pervers de mot français phagocyté par l’anglais et qui nous est recraché à la figure par ces hypocrites d’anglo-saxons avec un sens détourné ; la perfide Albion s’est appropriée un mot français pour en faire quelque chose qui sert son hypocrisie comme « inappropriate », ainsi que l’on signalerait les propos d’un Faurisson sur un site quelconque dont il serait exclu.
    Pourtant Faurisson n’a peut-être pas tout à fait tort d’essayer de démontrer que le Journal d’Anne Frank est en grande partie un montage effectué par son propre père à partir d’événements réels pour rendre ceux-ci encore plus dramatiques. Un révisionnisme amplificateur à l’opposé du révisionnisme réducteur qui ne nie pas l’existence des chambres à gaz, mais ramène les six millions de gazés à 600.000. Il n’empêche qu’Anne Frank aurait bel et bien été assassinée par les nazis.
    La frontière entre réduire (à outrance) et nier est floue, de sorte que la dame qui s’est offusquée de votre usage du mot « négationnisme » pourrait tout aussi bien s’offusquer de celui de « révisionnisme » dans le même contexte. Je vais être franc, direct dans ma question : cette dame est-elle seulement contaminée par le Politiquement Correct et la Bien Pensance et/ou est-elle d’origine juive ? Les Juifs sont très jaloux de leur statut de martyre universel et n’entendent pas le partager avec quel qu’autre type de martyre que ce soit. Donc, par extension, les mots qui désignent tout ce qui concerne ce martyre indépassable, comme ceux qui dénotent une forme de négation de ce martyre, doivent être réservés à ce martyre seul. Le mot et le concept même de négationnisme sont donc confisqués par les Juifs et ceux qui pensent, pour ainsi dire, comme eux. Parler de négationnisme à l’échelle d’une problématique triviale comme celle des mises sous tutelle rétrécit la tragédie de dimension cosmique du Peuple Elu à celle d’une saynète anecdotique car c’est à cette tragédie de dimension cosmique seule que des mots comme « négationnisme » peuvent s’appliquer, comme « athéisme » ne peut s’appliquer qu’à ceux qui refusent de croire en l’existence d’un Dieu, ce qui revient à nier l’existence de Dieu de façon radicale, tandis que « révisionnisme », en particulier, relevant d’une relativisation de la valeur de cette hypothèse divine, se rapprocherait plutôt de l’agnosticisme qui ne prétend pas nier l’existence de Dieu, mais la valeur des preuves que l’on essaye d’en donner (ce qui nous reconduit au paradoxe théologique selon lequel, si l’existence de Dieu pouvait être prouvée, ce Dieu ne serait pas Dieu puisqu’il serait à la portée du raisonnement humain ; donc, les agnostiques sont les seuls vrais croyants et des théologiens s’en sortent en proclamant que Dieu est paradoxal).

  • #3

    daniel.pisters@telenet.be (mercredi, 24 octobre 2018 03:44)

    (II) Les Juifs pourraient se vexer de ce que vous finissiez par vous suicider par le gaz à cause de la mise sous tutelle de votre maman. C’est un privilège qui leur est réservé ainsi que cette ambiguïté ironique de leur Histoire qui va du traître Juda à ce chimiste juif qui inventa le Zyklon-B. C’est une affaire entre eux, dont seuls eux possèdent la clé chiffrée dans la Kabale et à laquelle les « gentils » n’auront jamais accès.
    Bref. Quelle proportion y a-t-il de Juifs parmi les administrateurs/tuteurs et quelle proportion parmi les administrés ? Le rapport pourrait être éclairant.
    J’ai une connexion sur LinkedIn, une juriste avocate parisienne d’origine juive. C’est presque une amie et elle fait partie de mon petit groupe de recherche en AI et littérature où rien ne se passe (car mes membres n’ont aucune idée dans le domaine et quant à moi, je ne suis pas enclin à partager les miennes – pourquoi avoir créé ce groupe alors ? Réponse ailleurs si vous voulez). J’ai créé sur LinkedIn un groupe antitutelle et l’ai invitée à en faire partie également. Elle s’y annonce en ces termes : « C'est précisément pour éviter les abus que les tutelles sont mises en places, pas mal ayants droit malveillants se voient déjà héritiers alors que leur ascendant (souvent le cas) n'est pas encore décédé. Après il est évident qu'il y a des failles dans le système mais les juges du contrôle sont assez exigeants en matière de tutelle qui se décline en différents niveaux... curatelle, curatelle renforcée, mandat de protection, sauvegarde, tutelle. Il est donc difficile de généraliser ».
    Elle serait donc plutôt révisionniste.
    Cette aimable et brillante dame me confia un jour qu’elle avait « un flair spécial pour savoir où trouver le fric », mais il s’agit ici plutôt de droit notarial et immobilier.
    Ne me soupçonnez pas de divulgations irresponsables ou malveillantes. L’identité des membres de mes petits groupes est protégée du fait que ce sont des groupes privés (enfin, j’espère que le système LinkedIn a au moins cette cohérence) ; autrement dit, n’ont accès à la liste des membres que ces membres eux-mêmes.
    Je pense que le flair pour le fric et le révisionnisme quant aux mises sous tutelle n’ont pas grand-chose à voir avec les origines juives de cette quasi-amie par le link. En revanche, je pense que ces deux aspects se relient directement au fait qu’elle soit avocate.
    Les gens qui se sentent satisfaits, pour ne pas dire repus, par un système, vont le défendre comme une chose juste qui a, certes, inévitablement ces failles et ces défauts (même mes parents avaient leurs failles et leurs défauts), mais qui dans l’ensemble est une bonne chose. Il s’est même trouvé et se trouve encore des Russes pour ne jurer que par Staline et qui n’avaient pourtant qu’un quignon de pain rassis à se mettre dans la bouche, avec un revolver dans la nuque pour les dissuader de dire que le pain fourni par le Bon Petit Père des Peuples n’est pas bon. Le festin des avocats ne peut que les incliner à aimer la justice dont ils se nourrissent des injustices. Rien ne pourra les exposer à un conflit d’intérêt avec eux-mêmes. Nous devrions tenter de définir des catégories d’intéressés au sein de cette profession (catégories généralisables à d’autres professions) et les lister par ordre décroissant d’exécrabilité :

  • #4

    daniel.pisters@telenet.be (mercredi, 24 octobre 2018 03:45)

    (III) 1) Les cyniques qui s’autojustifient (sans même éprouver le besoin moral de le faire par rapport à eux-mêmes) par l’appât du gain. Le fric est leur Dieu et il n’y a rien d’autre tant qu’il abonde ou promet d’abonder dans leurs poches. Ce sont les primaires de niveau 1.
    2) Les cyniques qui s’autojustifient par des arguments plus ou moins fallacieux, comme « Si ce n’est pas moi qui en profite, ce sera un autre », un peu comme nous devant un homard ébouillanté vivant : « Il est quand-même mort, alors que je le bouffe ou non… ». On peut imaginer toutes sortes de combinaison sur base du fait que profiter ou non d’une victime ne changera rien au fait qu’elle est une victime. Ce sont les primaires de niveau 2, et donc à la limite d’être des secondaires.
    3) Les cyniques qui s’autojustifient par l’iniquité du système (comme mon amie avocate, connexion LinkedIn qui m’écrivit : « La Justice est un grand mot qui veut dire Rien » mais l’amie en question n’est pas réductible à ce type). Autrement dit, quoique je fasse, le système sera quand-même toujours aussi dégueulasse, alors autant en profiter. Ce sont les secondaires de niveau 1, puisqu’ils se projettent consciemment sur un horizon plutôt sinistre afin de s’y intégrer pour avoir des perspectives.
    4) Après les cyniques, les semi-croyants qui pensent que leur rôle de tuteur est fondé par la loi, ne réfléchissent pas sur le sens de cette loi, ni d’une manière générale ni au cas par cas. Ils tendent à voir leurs rétributions comme justifiées par cette loi, leurs manœuvres et combines mêmes comme légitimes. Ce sont des secondaires de niveau 2 qui refoulent la culpabilité avec une aisance surprenante, ne nécessitant même pas l’effort de compression du ça par un surmoi quelconque tenant le moi en étau (dans un « problème de conscience »), car ils ont substitué la loi à leur « conscience » au sens moral du terme, c’est-à-dire leur surmoi est la loi qui les justifie, même au sommet de l’exaction et jusque dans les abîmes fangeux de la malversation. Ils sont couverts par la loi surmoïque incarnée par le juge complice. Ainsi, les crapules de cette catégorie vous rétorqueront-elles : « Oui mais, le Juge a dit ». Ce qui trahit la relation œdipienne de l’avocat au juge. Un juge père ou mère, au-dessus des lois puisque les incarnant et ne se contentant pas de les représenter en les appliquant. Je peux reconnaître cette juxtaposition loi / personnage « puissant » qui l’incarne et même l’hypostasie, à caractère secondaire en moi-même par rapport à mon père qui me semble me donner toutes les bonnes raisons de le situer, sinon au-dessus de la loi ordinaire des hommes (une certaine morale et éthique), du moins des juges qui sont censés la représenter. Mon père me dit d’ailleurs à plusieurs reprises : « Mon rêve, c’est d’envoyer mon poing dans la gueule d’un juge ». « Mais toi, ne fait pas ça, me dit-il, tu as encore la vie devant toi ; moi, pour ce qu’il m’en reste… ». Un juge pourrait-il me reprocher d’assumer le digne héritage intellectuel de mon père par le fait que j’ai drôlement envie de lui foutre mon poing dans la gueule ? On se sent toujours couvert par un Dieu supérieure à celui de l’Autre.

  • #5

    daniel.pisters@telenet.be (mercredi, 24 octobre 2018 03:47)

    (IV)5) Les croyants. Ce sont sans doute les plus dangereux. Cela existe si l’on en croit la manière dont se présente un intervenant sur un de vos blogs en termes de « clerc passionné ». Déjà plus pervers que son notaire celui-là ! Imaginez un avocat passionné… Un tuteur passionné serait encore plus grotesque. On peut imaginer l’engouement du jeune clerc faisant ses premiers pas dans la profession, imprégné de la « chose notariale » comme un novice zélé, un moinillon tout juste tonsuré découvrant avec délices les tourments de la foi en prise avec les vices de fond et de forme de la loi, préliminaires de l’orgasme « intellectuel » par lequel on conclut qu’il faut avoir foi en la loi qui rayonne comme l’or d’un blason armorié sur tout l’ordre corporatiste. Un franc-maçon fraîchement initié. Cette catégorie idéale n’existe pas, objectera-t-on. Elle existe en tant qu’idéal planant comme un ange brandissant un glaive défenseur sur tous les ordres juridiques. C’est évidemment un ange corrompu à la solde des démons. L’ordre avocaillonesque ne prône-t-il pas l’idée que tout individu mérite d’être défendu, a droit à une défense, quelle que soit sa culpabilité, supposée ou même évidente. Cet apriori est à la base de l’indispensabilité des avocats dans tous les cas de figures : coupables ou non, ou à quel que degré intermédiaire que ce soit, dont on en aura toujours besoin. Ce postulat justifie la plongée au fond de l’infâmie pour défendre l’infâme, la plongée au fond de l’infâmie ne se réduisant pas à une activité exploratoire de l’abîme pour en tirer des arguments justificateurs, « défensifs », mais consiste aussi sinon essentiellement à générer de l’infâmie. Les avocats se croient (dans ce second paragraphe sur les croyants) couverts par rapport à toutes les infâmies qu’ils pourraient commettre, pour défendre un client, mais aussi, et nous en revenons enfin à notre contexte, pour « protéger » une personne que la loi leur permet d’ajouter à leur clientèle. Une personne sous tutelle, dite « protégée » est devenue un client rémunérateur justifiant toutes les infâmies sous prétexte d’exercer ce rôle de protection. L’administration de biens et de la personne / mise sous tutelle est à ma connaissance un système, sinon le premier système, permettant d’imposer un avocat à une personne qui n’a pas à se défendre (par rapport à quel que délit que ce soit) et d’imposer à cette personne le fait d’en être client. La « justice » dépasse les bornes par le projet (sinon déjà par son effectuation légalisée) de faire payer les prestations de l’administrateur par l’administré qui n’a jamais demandé à avoir affaire avec lui. Cela n’est presque pas possible sans une certaine dose de croyance en la justice, en la loi par ceux qui la représentent. Un pas en avant (ou plutôt en arrière) dans le sens où les avocats représenteraient la justice, alors qu’ils ne la représentent absolument pas mais sont seulement censés connaître les lois et les utiliser. Nous n’avons donc plus seulement les juges sur le dos pour nous juger, mais les avocats aussi. Ce qui ne fait qu’accroître le poids du monde juridique sur nos épaules. Nous sommes les Atlas de l’injustice du monde et de l’iniquité de la société.
    Les points 1 à 5 peuvent et doivent même être recombinés dans tous les sens. En supposant que chacun de ces points jettent un éclairage pertinent sur tous les cas qui nous occupent, indépendamment de leur diversité, on peut essayer de s’amuser à les permuter en fonction de leur importance. Imaginons que (1) le cynisme primaire, « purement » intéressé, puisse précéder - avoir une pondération immédiatement supérieure à - la croyance imbécile dans le rôle défenseur de l’avocat (5) qui irait jusqu’à lui permettre d’être au moins aussi infâme que son client, « couverture » juridico-morale qui le dispose à devenir infâme lui-même (en tant qu’administrateur/tuteur) au point de s’imposer à des personnes qui n’ont pas besoin de lui pour les spolier. Nous obtenons :
    1,5,2,3,4
    1,5,2,4,3
    1,5,3,2,4,
    1,5,3,4,2
    1,5,4,2,3
    1,5,4,3,2
    Factoriel 3 (6) car 1,5 dont les positions par ordre d’importance sont constantes ne comptent pas.
    J’ai choisi de faire se rejoindre les extrêmes avec une priorité pour (1) le profiteur cynique accompli, « épicurien » et le croyant en un idéal professionnel (5) car les permutations des autres cas de figure peuvent contribuer à les joindre, ou pas du tout, car on peut se trouver devant le cas d’un voleur sans âme (1) qui volent à l’ombre des croyances infusées par une instrumentalisation de la légalité, du droit au sens moral et éthique, qui est à la base de ses études, consistant à mettre le droit et la loi au service d’une profession particulière se prétendant au service de la loi et du droit.

  • #6

    Philippe (mercredi, 24 octobre 2018)

    Nous appelons « putelangue », ce langage qui est celui de la « raison ordinaire » considérant que, pour celle-ci l'intelligence consiste à être le plus bête possible.
    A ce sujet, voir « 2014 ».
    Hélas, même si on le lui démontre par a+b, la bêtise ne peut comprendre et admettre qu'elle est bête, sinon elle ne serait pas bêtise.
    Je vais donc m'exprimer en « putelangue » puisque c'est le seul langage qu'entende la « raison ordinaire ».
    Mme Sylvie Velghe (par exemple) est morte de manière atroce, indigne, ignoble. Mais cette fin écœurante ne scandalise pas votre gentille contradictrice. Ce qui la choque, elle, c’est que l’on parle de « négationnistes » à propos des gens (comme elle) à qui la mort de Sylvie ne pose pas de problème. Sylvie n’était pas juive ; Sylvie a été victime d’un système qui, pour être pervers, n’était pas nazi ; conclusion, Sylvie devrait se réjouir d’avoir été traitée en untermensch (= sous-homme) et d’en être morte au bout d'une agonie terrifiante mais démocratique.
    Rappel : le "putelangue » consiste à escamoter le réel derrière un discours qui refuse de le nommer…
    … ou qui interdit d’employer les mots qui pourraient le faire.
    Ce qui aboutit, comme on peut le constater, à des conneries monumentales que la « raison ordinaire » trouve admirablement logiques et par là recevables
    Au départ, les nazis aussi étaient de bons démocrates, et c’est en s'appuyant sur des discours sans substance qui ne voulait pas nommer les choses qu’ils ont fini par basculer dans la monstruosité en croyant pratiquer le bien.
    Entendons-nous, je n'accuse pas cette personne, sans nul doute estimable, d'être nazie, je lui reproche de pinailler sur les mots pour s'éviter de regarder les choses en face, attitude typique des « facistes », (sic, cf. « 2014 »).
    Les choses se montrent à nous telles qu’elles sont, peu importe la façon dont on les nomme.

    Quant aux aveugles et à ceux qui souffrent de forclusion, leur cas relève des ophtalmos et des psys.
    Le hic, c'est que les aveugles élisent des aveugles.
    La réponse à la question de départ est « oui ! » dès lors que c'est le mot qui traduit avec le plus de force le déni malsain auxquels se livrent nos bons aryens de la médiocratie.

  • #7

    daniel.pisters@telenet.be (jeudi, 25 octobre 2018 04:57)

    Philippe: "au départ, les nazis étaient de bons démocrates"... Oui et non, car démocrates entre eux uniquement, et encore. L'idéologie fasciste et cette sorte d'avatar appauvri qu'est le nazisme sont des sujets très complexes. J'ai lu sur la question mais ne suis pas au bout de mes peines pour comprendre... La Figure Centrale de Hitler est incontournable - si je l'écris, c'est qu'il me semble qu'elle n'est pas irremplaçable dans son rôle : on aurait pu imaginer un nazisme sans Hitler et en même temps cela semble impossible.
    Ne flattez pas nos ennemis en les assimilant à des aryens. Je considère au contraire ces tuteurs/administrateurs comme des sous-hommes, de même cette magistrature avec laquelle ils sont en relation de copinage. J'écris bien des sous-hommes, des déficients fût-ce parce qu'ils ne possèdent pas un surmoi assez fort pour les contraindre à se comporter dignement.
    J'ai écrit sur un des blogs de Laure que rien ne peut mieux séduire une dictature qu'une dictature encore pire. Une dictature inspirant une véritable terreur à la première et en même temps une inévitable fascination. Imaginons une inversion du rapport prédateur - proie de la mygale avec la délicieuse rainette. Celle-ci devient une grenouille énorme gobant l’araignée comme elle le ferait d’une mouchette engluée sur un nénuphar. La souris fascinée par le serpent qui la fixe, l’hypnotise avant de la dévorer devient un rongeur surdimensionné capable de couper la tête du reptile d’un coup de dent.
    Notre Laure souris – rainette puisse devenir la terreur de nos ennemis et nous-mêmes l’y aider.
    Nous joindre à celle de Laure ne nous empêche évidemment pas de suivre nos démarches personnelles respectives. Pour ma part, comme je haïrais ces gens même s’ils ne nous avaient rien fait, à ma maman et moi, rien qu’en voyant leurs gueules, leurs déguisements et leur décorum, je prône la dictature et la terreur. Imaginez-les poursuivis par des hommes armés de pics dans les couloirs de leurs palais de justice en battant de leurs ailes noires et en poussant des cris de corneilles épouvantées. Une sorte de Massacre de la Saint-Barthélemy où les victimes n’auraient en commun avec les protestants que le fait d’être habillé en noir (couleur qui me va très bien mais pas sur une robe).
    Une tournée de conférence dans des universités serait un bon début. Mais pour cela, il faudrait coudre entre eux tous ces morceaux de témoignages souvent incohérents tels que je les lis ici ou là. Nous en ferions une robe très noire que nous proposerions à la magistrature d’enfiler, une robe imprégnée d’un poison brûlant comme la tunique que Déjanire fit offrir à Héraclès. Tel est mon beau projet : offrir à la magistrature une robe qu’elle serait fière d’enfiler sous la forme d’un système informatique susceptible de l’assister, modestement, et qui la brûlerait, disons pour atténuer les choses : dans la mesure où elle ne serait pas digne de la porter.
    Si je crois en ce projet, ne devrais-je m’abstenir d’annoncer la couleur sur un blog accessible à n’importe qui ? C’est un risque à courir car il est nécessaire d’en parler, entre nous au moins, et peu importe si des espions et trolls s’immiscent et vont rapporter. Il n’est pas mauvais que par ces intermédiaires, se propagent un petit malaise, une furtive interrogation inquiète dans « le milieu », même si elle est noyée par le sentiment de supériorité goguenarde de nos adversaires.


  • #8

    P. K. (vendredi, 26 octobre 2018 07:31)

    Certain jour, Nasreddin constatant que le soleil se lève à l'est, voici qu'un contradicteur lui soutient obstinément qu'il se trompe. Égal à lui-même, Nasreddin lui répond ceci : « Soyons précis, honorable contradicteur, ce n'est pas moi qui me trompe, mais le soleil en se levant à l'est ».