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L'avocat-curateur qui plumait ses pupilles échappe à la prison

A vomir : Du sursis pour l'avocat-curateur qui plumait sa pupille.

 
"A vomir"  C'est lui-même qui qualifie ainsi son comportement.
Cet avocat-curateur avait plumé ses pupilles dont le Canton de Vaud lui avait confié la gestion des biens et avait aussi dépouillé plusieurs de ses clients.
Après avoir fui en Floride avec ses 150.000€ volés à ses victimes l'avocat avait fini par suivre les conseils de ses confrères qui lui avait vivement conseillé de rentrer et de se constituer prisonnier.


Lundi 8 novembre 2018 le Tribunal de Lausanne, au grand dam du public, l'a condamné à 24 mois de prison avec sursis.
OUI, vous avez bien lu : AVEC SURSIS !!!!!  Je répète AVEC SURSIS !
Il paraît qu'on ne commente pas une décision de justice. Dont acte, mais vraiment ça démange !

Si je deviens dingue on saura pourquoi !

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Commentaires: 2
  • #1

    JM KANINDA (lundi, 12 novembre 2018 09:25)

    "On ne commente pas une décision de justice." Encore une pseudo-vérité communément admise… par ceux ou celles qui ne sont pas familiers aux pratiques de terrorisme intellectuel et de violence symbolique de la galaxie "noire". C'est en tout cas ce que la vulgate des "verbeux" ou "diseus" comme on dit en Normandie (entendez les NOIRS et NOIRES = gens de robe noire : magistrats, avocates, greffières, huissiers, avocats, magistrates, greffiers, huissières, parquetiers ou parquetières...) et autres journalistes en mal de lectorat tente de faire accroire depuis des lustres aux néophytes ou primo-arrivants peu habitués aux arcanes judiciaires ou à l'état d'esprit de cette galaxie..

    Mais bien sûr que l'on peut commenter une décision judiciaire… à condition de n'en avoir pas été partie.

    En effet, lorsqu'on est partie (demanderesse ou défenderesse) à un quelconque procès (civil, pénal, commercial, social, électoral, patrimonial ou successoral...etc...) on a eu toute latitude de s'exprimer dans l'instance et ce de manière CONTRADICTOIRE aussi bien par voie orale que par écrit (notamment par voie de conclusions) devant un ARBITRE qui tranche de manière IMPARTIALE après avoir dirigé la procédure dans le DOUBLE respect de l'égalité (ou équilibre) des parties d'une part et de l'égalité de leurs armes (moyens) d'autre part.

    Sinon les chroniqueurs judiciaires, les auteurs des revues de Droit et des livres d'experts ou autres contributeurs juridiques seraient tous au chômage ou convertis à autre chose… ou n'existeraient tout simplement pas.

    En conclusion, chère Madame, vous pouvez commenter n'importe quelle décision de justice sous réserve de ne pas être partie prenante au procès. Et ce dans les limites de la liberté d'expression ainsi que de la responsabilité civile définie aux articles 1342 à 1344 anciens du Code civil devenus depuis le 10 juin 2016 articles 1240 à 1244 du Code civil français. En BELGIQUE les articles 1342 à 1344 n'ont pas changé de rang ni de cardinal.

    Pour clore, nul n'étant censé ignorer la loi, je reproduis in extenso le nouveau 1240 : “Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer”.

    Bonne journée et bonne semaine. JMK

  • #2

    JM KANINDA (lundi, 12 novembre 2018 09:27)

    CORRIGENDUM

    … lire au 1er paragraphe : … familiers DES pratiques