Dylan est-il victime de sa tutelle ou.. de sa maladie ?

Le cas Dylan «  victime » de sa tutelle ou bien de sa maladie ?

 

Dylan : encore une de ces  « pauvres victimes » des tutelles qui est, en fait, dans le déni total des réalités de la vie.

 

Dylan est une de ces « victimes » qui viennent pleurnicher sur les pages Facebook consacrées aux abus tutélaires, en l’occurrence celle de Gérard.

Dylan « s'exprime » via de courtes vidéos dans lesquelles il traite sa tutrice de voleuse et d'autres noms d'oiseaux …

 

Mais dans le même temps, il reconnaît avoir tendance à faire des achats compulsifs et à mener un train de vie très supérieur à celui que lui permettent ses ressources.

 

Mais voilà, dit-il «  je suis comme ça et c'est à la tutrice de s'adapter à moi et non l'inverse ».

 

Certains membres du groupe lui ayant fait remarquer que son attitude manque de cohérence et de logique il les insulte copieusement, puis, conscient d'être allé un peu trop loin il explique son agressivité par les maladies dont il est atteint, il est maniaco dépressif et doit prendre plus de 13 médicaments par jour.

Il souffre aussi de diabète et de différentes maladies qui lui rendent la vie très difficile.

 

Il est seul dans la vie, il n'a ni famille ni amis. Il se plaint de n'être pas soutenu par le groupe.

L'admin du groupe, lui, soutient Dylan et explique que tous ses malheurs viennent de sa tutelle...

 

Ben voyons !!!!!!

 

Je n'ai pas une immense sympathie pour les tuteurs mais force est de constater qu'ils jouent souvent- trop souvent- le rôle de bouc émissaire des personnes sous tutelle. On leur reproche souvent leur indifférence et leur manque de « communication ».

 

Mais il n'y a pas de communication possible avec Dylan... Il est dans son monde. Quand on l'écoute on se rend compte qu'il est loin d'être bête et qu'il reconnaît être psychotique et demandeur d'un train de vie auquel il sait pourtant parfaitement qu'il ne peut accéder... Mettre tous ses maux sur le dos de sa tutrice lui permet d'échapper à la réalité. C'est ce qu'on appelle «  le déni » et il ne faut absolument pas juger Dylan qui se défend comme il peut contre les dures réalités de la vie.

 

 

 

 

 

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