Le procès en appel de Christophe Taurisson, notaire à Lubersac, s'ouvre
aujourd'hui devant la cour d'assises de la Haute-Vienne.
Avant de raconter cette fascinante histoire prenons les précautions d'usage afin d'éviter si possible d'être traînée devant les
tribunaux pour diffamation ...*
Rappelons que Me Taurisson est présumé innocent.
Rappelons également, car on ne le dira jamais assez, qu'il y a « des brebis galeuses dans toutes les professions » .
Bon revenons à nos moutons ou plutôt à notre brebis galeuse...
L'affaire commence le 11 avril 2017 : une perquisition est menée par les gendarmes du GIR (groupe d'intervention régional) au
domicile briviste du notaire puis à son étude de Lubersac, huit autres personnes seront mises en cause dans cette affaire de faux testaments et, bien évidemment s'accuseront d'avoir été
bernés les uns par les autres... Mais oui on y croit tous..
Le pot aux roses est découvert lorsque le maire de la charmante et jusqu'à cette sordide affaire, paisible commune de Lubersac
s'étonne de constater que la maison des époux Faye, un couple d'éleveurs de la région, n'est pas revenue à a commune après leur décès comme ils en avaient pourtant exprimé le vœu dans leur
testament...
Mise elle aussi dans la confidence la cousine de Mr Faye écrit au notaire Taurisson pour avoir des explications... Me Taurisson
l'envoie bouler et la menace de l'attaquer en diffamation... Elle écrit alors à sa chambre qui la menace également d'un procès en diffamation car lors du fameux contrôle annuel tout était ok
…. Ah oui, vraiment ????
Or, lors du premier procès (2022) le président de cette même chambre se portera partie civile estimant avoir subi un préjudice
de la part de Christophe Taurisson ne serait-ce que parce qu'il a écorné « l'image de la profession » !!!!!!!!!!!
Ben oui quoi, le notariat repose sur la confiance et l'image de la profession ne doit pas être écornée... Ce serait trop
dommage. Alors moi, pour restaurer la confiance dans cette noble institution, j'ai une idée de génie et je m'étonne d'ailleurs que la CSN n'y ait pas pensé plutôt, il suffit simplement de
traîner les journalistes qui relaient ce genre d'information devant les tribunaux en leur faisant des procès en diffamation... Et la liberté d'expression me direz-vous ?
_ Oh la la la mais la liberté
d'expression tout le monde s'en fout, mieux vaut ne rien savoir et continuer à vivre sa petite vie tranquillou...
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