Ce qui m’a frappée en 2019 quand Jean-Pierre Bacquet a commencé à m’inonder d’insultes et de calomnies c’est le parallèle avec toutes les élucubrations _disons pour le moins fantaisistes pour rester politiquement correcte , tous les fakes qui circulaient sur Internet les théories à la noix sur l’incendie « forcément criminel » de Notre-Dame, les rumeurs abjectes sur le genre de Brigitte Macron, les théories fumeuses des anti-vax… J’avais vraiment l’impression que les gens étaient atteints, dans ce pays, par un virus beaucoup plus inquiétant que le covid, le virus de la folie…
On peut soigner le covid mais contre la folie on ne peut rien.
Et c’est ça qui m’a fascinée sur Facebook à partir de cette époque, cette espèce de vent de folie qui déferlait et bien sûr déferle encore, sur le pays.
À l’époque, dans le cadre de mon enquête sur les tutelles, j’avais le projet d’écrire un petit opus sur les victimes de ce système, ou, pour être plus précise sur les personnes qui se pensent victimes des tutelles...Les propos incohérents et complotistes que tenaient ces personnes sur les réseaux sociaux me paraissaient très intéressants à étudier parce qu’ils sont le reflet de notre société.
Dès que j’ai commencé à être l’objet des propos aussi véhéments qu’incohérents et manifestement pathologiques de Monsieur Bacquet je lui ai immédiatement demandé s’il m’autorisait à publier ses propos dans le cadre de mon petit opus et, alors que je m’attendais à un refus de sa part, il m’a accordé cette autorisation, je ne comprends donc pas très bien pourquoi le fait que je publie, comme je l’en avais parfaitement averti semble le contrarier à ce point… Encore une incohérence de plus.
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