Affaire Philippe Chabert : Que s’est-il passé la nuit du 6 mai ?
Le 7 mai dernier Philippe Chabert postait un message sur les réseaux sociaux annonçant qu’il avait mis fin à ses jours et qu’il avait commis un infanticide « en la personne de sa fille, Emma ».
Lorsque les gendarmes sont venus chez lui et ont découvert le corps sans vie d’Emma,Philippe Chabert a reconnu être l’auteur du meurtre.
Sa culpabilité ne fait donc aucun doute, même si il est, selon la formule consacrée, présumé innocent jusqu’à son procès.
Il avait joint à ce message un « ouvrage post-mortem » intitulé les notaires m’ont tué, la justice leur a fourni les
armes et il est clair, à la lecture de ce document, que lors de sa rédaction Philippe Chabert n’envisageait ni de se suicider ni de tuer sa propre fille.
Il explique dès les premières pages de son récit qu’il est parfaitement conscient que, du fait qu’il dénonce les actions, selon lui délictueuses de son notaire, il court le risque d’être poursuivi en diffamation et qu’il a pris toutes les précautions nécessaires pour ne pas l’être… Or, que lui importerait le fait d’être poursuivi en diffamation s’il s’agit d’un ouvrage post-mortem ?
Deuxièmement il explique qu’il a réalisé cet ouvrage dans le cadre d’une « transmission familiale » à l’intention de sa fille Emma. C’est donc dans la journée du 6 mai -et pas avant-qu’il a décidé de commettre cet infanticide.
C’est aux gendarmes qui mènent l’enquête de découvrir le fait précis qui a fait prendre subitement à Philippe Chabert cette décision aussi monstrueuse qu’illogique. Pourquoi cette enfant de treize ans, qui n’avait rien demandé à personne a-t-elle dû payer dans le conflit qui opposait Philippe Chabert aux notaires ?
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